Almée - L'auberge et taverne de Marie

" Vous pouvez manger un repas chaud et boire un coup chez moi pour seulement 20 po. Le repas change chaque soir et veuillez regarder le menu des boissons ! Je vous rappelle qu'il est vital pour vous de manger et boire pour vous éviter de vous retrouver à l'hôpital ! "

Histoire : Marie est la grande rivale de Bali, un autre aubergiste, qui un jour lui a volé ( en les corrompant ) toutes ses danseuses sauf une : Rubi ( Personnage-Non-Joueur ), qui a l'air de bien s'entendre avec Yris ( Personnage-Joueuse ), la serveuse que Marie a engagée. Marie se dispute souvent avec Rubi, qu'elle considère comme sa fille, mais elle l'aime de tout son coeur.

Caractère : Aimable, douce, aimante, naturelle, sérieuse, compliquée, compétitive, compréhensive.

Relations :
Rubi 100% ( très bon )
Yris 80% ( bon )
Manette 55% ( assez bon )
Amandil 5% ( très mauvais )
Naruk 50% ( neutre )

Menuboissons a écrit:

Jus de Pomme

Jus de Banane

Jus de Raisins

Jus d'Orange

Jus de Carotte

Eau de vie

Vin

Sake

Bière

Ce qui se passait dans Lus I... à continuer !



Marie regarda avec contentement la petite chambre qu'elle avait donné à sa nouvelle serveuse, bien qu'elle est déjà une danseuse/servante qu'elle avait eu du mal à réembaucher après la corruption de Bali, l'aubergiste faite à ses danseuses, elle avait tout de même décidé d'engager la jeune fille. La fenêtre de la chambre était bordée de rideaux rouges un peu vieux et déteints mais ils égayaient la chambre. Marie entendit la porte d'en bas s'ouvrir, des clients arrivaient... Elle s'excusa rapidemment :

* Ooooh des clients ! [ ] *

" Désolée, j'y vaiiiis ! RUBIIIII ! Viens ici avec la Nouvelle ! "

Marie descendit les escaliers quatre à quatre, pour aller servir les clients.



Rubi était paisiblement installée sur un sofa de sa chambre lorsqu'elle entendit la vieille de l'auberge lui hurler de voir une nouvelle... Rubi comprit alors que c'était une fille qui allait travailler avec elle. Son beau visage aux traits fins se tordit en une affreuse grimace de désespoir, une vieille de plus dans cette auberge, Rubi était jeune et en avait plus que marre de devoir sans cesse être grondée par les anciennes. Elle ne se pressa donc pas pour aller dans le quartier des chambres, mais à peine arrivée elle retrouva le sourire : la nouvelle avait son âge, elle avait l'air mignonne ! Rubi s'approcha et dit avec un brin d'effronterie dans la voix :

" Moi, c'est Rubi ! Et je travaille dans ce bouge sordide ! "

Elle allait sonder grâce à cette phrase insolente le caractère de la jeune fille et espérait ne pas être déçue.




Yris attendit un long moment que la servante arrive, surprise du fait qu'elle soit aussi jeune, grâcieuse et élégante. Elle fut étonnée par sa présentation et répliqua :

" Bonjour, t'en as mis du temps ! Bon, je me présente : je suis Yris, je vais travailler dans ce "bouge sordide" comme tu dis, et tu devras me supporter pendant longtemps ! "

Yris comprit qu'elle avait à faire au même genre de personne qu'elle et décida de se radoucir.

* Elle a l'air sympa celle-là ! *



" J'ai un passé assez douloureux, donc j'éviterais de te le raconter. Mais est-ce que tu pourrais te présenter ? J'espère que tu connais quelques endroits où on pourrait s'amuser parce que j'ai pas l'intention de rester dans ce taudit ! "

* J'espère qu'elle m'a comprise ! *




Rubi fut vraiment étonnée que la réponse de cette nouvelle eut pu être une des siennes. Elle sentait que la nouvelle cherchait ses limites tout comme elle, elle allait vraiment bien s'amuser. Elle répondit du même ton provocant bien qu'elle ne soit pas très sérieuse :

" Pour les bons endroits, le premier c'est ma chambre, t'y feras le ménage ! "

Elle rit pour montrer à Yris qu'elle plaisantait, et enchaîna :

" Quant à ma vie, je vais pas déblatérer pendant deux jours à ce sujet, alors oublie les présentations ! "

Rubi regarda avec intérêt Yris, puis se rappela qu'il y avait une fête ce soir à la Taverne de Marie, son employeuse.

" Tu sais danser ? Parce que moi je suis danseuse, et ce soir il y a une fête dans l'auberge, on pourrait bien s'amuser... Du moins, ce serait mieux pour toi que mon ménage... "

° Amicale °





Yris était surprise et amusée par la réaction de Rubi, elle ne s'attendait pas à cette réponse ; elle qui avait l'habitude d'avoir toujours le dessus.

* Je crois qu'on va bien s'amuser ! *

"Pour ta gouverne je suis pas venue ici pour nettoyer les chambres, mais j'aimerai bien aller à la fête avec toi, même si je ne sais pas danser. Peut-être que tu pourrais m'apprendre ? Comme ça on partira du bon pied.

Yris était un peu gênée de demander qu'on lui apprenne quelque chose, car dans son enfance on lui avit toujours appris à être débrouillarde. Mais elle avait peur d'être ridicule.

° Gêne °

Elle était allongée sur son lit, observant Rubi, fascinée par la finesse de ses traits. Elle se demandait si cette rencontre pouvait être un début d'amitié. Yris pourrait enfin aborder la vie d'une autre façon. Elle vivait toujours dans le sentiment de la haine et pour un fois peut-être qu'elle apprendrait à aimer et à l'être.





Naruk entra dans l'auberge et s'assit. L'auberge était assez spacieuse madame Marie avait su arrangé son auberge pour que ses clients se senttent bien.
Il demanda à la serveuse qui était d'ailleur assez jolie, Naruk était un homme pieux et il savait avoir un jugement sur les femmes sans en avoir honte où devoir le cacher. il l'abordait donc avec un grand sourire sans aucune arrière pensé:
"Pouvez vous m'amenez un bon plats pour me revigorez ?"





Yris arriva un peu angoissée, mal à l'aise face au moine, elle se tenait droite mettant sa poitrine en valeur.

* Qu'est-ce qu'un moine fait ici ?Oh mince, je ne sais pas par où commencer je suis perdue! *

° Trés angoissée °

* Bon , je me lance, je ne vais tout de même pas rester planter là ?! *

"Bonjour monsieur , c'est avec plaisir que je vous apporterais un plat bien consistant; une des specialités de l'auberge: en entrée une soupe de légumes, comme plats de resistance un bon gigot avec des pommes de terre bouillies, accompagnés d'un fromage blanc, le tout avec un verre d'eau. J'espere que ce plat répondra à votre appetit ! "

* Je m'en suis assez bien sortie. Dès que j'aurais fini j'irai voir Rubi.*

" Qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous êtes un moine n'est-ce pas ? "





Rubi avait vu Yris partir rapidement, certainement pour servir un client pensa-t'elle. Cette nouvelle allait certainement être le début d'une vie plus trépidante, la solitude commençait réellement à peser sur le coeur de Rubi. Elle sourit - chose qu'elle ne s'était pas surprise à faire depuis longtemps - en tirant sur sa robe pour la rajuster et la défroisser. Les danseuses étaient toutes parties chez Bali et la maison de Marie était bien vide, Rubi n'était pas partie car elle était reconnaissante à Marie de l'avoir engagée. C'était pour Marie, une véritable trahison qu'avaient commise ses anciennes danseuses, et seule Rubi avait été fidèle, ce qui pour autant ne lui valait pas de traitement de faveur... À quoi bon ? Marie était souvent intransigeante...

* Quand est-ce qu'elle revient ? *

Rubi tapota du pied, elle commençait à s'impatienter, elle s'approcha de l'escalier et entendit les paroles d'Yris... Rubi en siffla d'admiration, la petite était très professionnelle, on aurait cru entendre Marie en plus vraie, plus belle et plus jeune !

° Admiration °

* Elle connaît déjà le plat du jour ! Et en plus, elle est aimable et interroge poliement l'homme - qui semble être un moine du moins d'après Yris ! Il n'y qu'avec moi qu'elle joue son jeu de la provocation, m'aurait-elle cernée à ce point ? Nooon, elle doit avoir ça dans le sang, seulement elle essaie d'être polie au travail, c'est bien, elle progressera vite ! *

Rubi pencha d'avantage la tête pour mieux observer la scène, mais décidément c'était inconfortable, elle monta dans sa chambre - située juste au dessus de la salle où les clients étaient reçus. Elle releva le tapis pour laisser apparaître une fine brêche dans le plancher, et elle continua d'épier la scène. Marie avait l'air contente d'Yris, elle hochait la tête inlassablement en regardant son apprentie-serveuse s'occuper du client. Rubi était prête à remettre le tapis en place dès qu'elle verrait quelqu'un s'approchait des escaliers, être surprise lui vaudrait les réprimandes sévères de Marie.



Olnayd entra dans l'auberge, il était une nouvelle fois le seul survivant d'une expédition à la recherche du Kawanda, cette fois ci, son périple l'avait conduit jusque dans cette partie du monde, la contrée de Lus paraît-il.
Mais le nain était fatigué de son voyage et n'avait pas vraiment la tête à se demander ou il était, une bande de gobelin lui avait volé son argent et son équipement, ce qui l'avait mis d'une humeur massacrante, il s'approcha néanmoins de l'aubergiste comme si de rien n'était

"Une bière et un bon repas aubergiste!"

Olnayd regarda le prix du tout

*gmblblmbl, je vais essayer de me la faire offrir tiens!*

"Non mais c'est quoi ces prix?! C'est sacandaleux!!! On a pas idée de pratiquer des prix pareils, ça vait à peine 3 pièces d'or le tout, d'ailleurs, c'est ce que je vous en..."

Olnayd se souvint qu'il n'avait plus d'argent

"Laissez tomber..."

Le nain alla s'asseoir, il avait l'air exaspéré qu'aurait eu un lombric accroché à un hameçon en se rendant compte qu'il n'est pas assez appétissant pour que les poissons mordent.



Yris etait surprise par la réaction du nain, elle se demandait s'il ne venait pas de boire. Elle se pencha en arriere et remarqua qu'il lui manquait une jambe.Yris voulait lui venir en aide s'il en avait besoin mais elle n'osa pas .

*Je ne l'ai jamais vu ici dans cette auberge peut etre que c'est un habitue ou peut etre il est nouveau dans la ville ? Bon de toute facon il ne me fera pas de mal si je lui demande sa commande. Allez je me lance! *

Yris s'approcha de la table du petiit monsieur , elle etait confiante. '

'Bonjour monsieur, vous voulez peut etre de l'aide , vous m'avez l'air anxieux. ''

* J'espere tout de meme qu'il ne s'est pas soulé ! *



Olnayd regarda Yris avec un air mauvais lorsqu'elle s'approcha, la question qu'elle lui posa le fit totalement sortir de ses gonds

"Chuis pas anxieux! J'enrage! Ces p'tites ordures de gob' dégénérés! Y m'le payeront!"

Olnayd parlait manifestement plus pour lui-même que pour la jeune fille, mais il finit par la remarquer

"Et pis pas la peine de r'garder ma jambe comme ça! Chuis pas un infirme! Compris?!"

Olnayd était tout de même dans sacré pétrin... Pas d'argent, pas d'arme... que faire? Il n'allait tout de même pas mandier?
Le nain soupira, même pas de quoi marchander une bière...

*Je suis pathétique....*



Marie s'approcha du nain et elle fit signe à Yris d'aller s'occuper de son premier client, pendant qu'elle parlerait à celui-ci qui lui avait l'air ma foi, bien ennuyé. Elle lui sourit et vint à sa table comme la gentille femme - qu'elle était - lui conseillait. Le nain soupirait, ronchonnait, et cette attitude donnait bien envie à Marie de s'esclaffer devant la jolie trombine qu'il avait là. Mais plus poliement, elle essaya d'entamer le dialogue avec cet étrange homme court-sur-patte :

" Bonjour. " Elle marqua une pause, tout aussi calculée que le reste de ses paroles pour en apprendre plus sur le voyageur. " Vous m'avez l'air bien contrarié, peut-être qu'une bonne bière vous détendrait ? "

Elle avait tout de suite compris qu'il n'avait pas d'argent et lui offrait à boire en connaissance de cause. Tout en servant la bière du nain de façon à ce qu'il y ait le plus de mousse possible, elle pensait :

* Cet homme semble fort et il pourrait me rendre des services à la force de ses bras... De plus si c'est un nain d'Almée, il a beaucoup d'honneur et ne voudra pas avoir de dette ! Mieux vaut un ami, qu'un pauvre homme malheureux sans un sou *

Elle apporta sa bière mousseuse au nain barbu, en essayant d'être la plus neutre possible afin qu'il n'est pas recourt à de l'agressivité comme avec la pauvre Yris, qui d'ailleurs débutait très bien. Elle était attentive tout en veillant à ce que tout se passe bien dans son auberge.



Olnayd ne regardait pas Marie au moment où celle-ci arriva, mais il sorti de son cocon de mauvaise humeur en entendant le mot bière. Il parla precipitamment, sans faire attention à qui lui proposais cette offre, et, même s'il y avait fait attention, cela n'aurait rien changé

"Si ça me détendrais? Pour sûr qu'ça m'détendrait!"

Olnayd regarda le manège de l'aubergiste, evidemment, ça ne le gênait pas d'avoir une bière gratuite aussi mousseuse soit-elle... Mais ça l'intriguait tout de même...

*Elle me veut quelque chose... Je le sens... Je sais pas pourquoi mais je le sens...*

Cependant, il passa outre ses impressions.

"Merci bien m'dame! C'est trés attentionnés de votre part de faire boire un pauvre nain assoifé!"

Il but sa bière tranquillement, sans précipitation, chose relativement surprenante pour un nain. Olnayd observait attentivement les faits et gestes de l'aubergiste, guettant le moment où elle apporterait la note, ou, si elle n'en apportait pas, le moment où elle lui donnerait un moyen de rêgler sa dette, à part si cela impliquait du combat, il n'avait certainement pas l'intention de rembourser quoi que ce soit...

Marie sentait qu'à présent le nain se calmait même s'il n'était pas plus causant. Mais Marie n'allait pas abandonner, non et non, elle aimait connaître les soucis des gens, les aider, en apprendre sur eux. Car avant tout son métier était à ses yeux un métier en communication avec les clients. Marie dit encore une fois tout doucement :

" Vous en voudrez bien une autre ? Quel est votre nom ? "

Cette fois-ci Marie attendit sa réponse, et ne servit pas la bière. Plus elle y réfléchissait et plus elle se disait :

* On pourrait persevoir cette scène comme du chantage, non ? Enfin, je lui donnerais sa bière s'il répond oui... enfin, s'il me dit son nom aussi ... *

Marie tira sur une de ses mèches ondulées, elle leva les yeux vers lui et dit d'une voix posée :

" Vous avez eu des histoires avec les gobelins ? Vous m'avez drôlement préoccupé ! "

Toute personne normale aurait commencée à se sentir gênée, par les regards incessantes du nain mais Marie restait impassible, habituée aux gens peu bavards mais très observateurs. Elle fit le tour de la salle en un clin d'oeil, elle vit qu'Yris attendait que le moine lui réponde.

* Ah, ces hommes d'Eglise ne sont vraiment pas très polis, à ne pas répondre quand on leur parle ! Et que fais Rubis ? J'espère qu'elle s'entraîne la drolesse. Elle est quand même agréable cette petite, quand elle le veut'sûr ! *

Marie regarda maintenant le nain dans les yeux, mais il ne pouvait prendre ça pour un affront, non, c'était plutôt la façon de Marie de le sonder, comprendre ce qu'il avait.



L'aubergiste voulait manifestement une réponse, n'ayant rien de plus contre elle qu'une étrange impression, le nain ne vit pas d'inconvénient à répondre à la question de Marie

"Oui, une autre ne serait pas de refus, J'm'appelle Olnayd, Olnayd Stinehoumer, et vous?"

La question suivante surpris un peu le nain mais il ne réchigna pas à y répondre, sachant qu'ainsi il pourrait peut être engager une conversation interressante

"Oui, des gobs, y m'ont volé mon or et mes armes, tout ce que j'ai réussi à sauver c'est cette dague, je ne pourrais donc pas vous payer..."

Olnayd montra la dague

"Ho! ça ne me décourage pas plus que ça mais j'ai hâte d'aller leur faire regretter d'être nées à ces raclures..."

Olnayd regarda Marie faire le tour de la salle conscient des responsabilités qu'elle avait en tant qu'aubergiste.



Marie sourit lorsqu'elle entendit le nom du nain, il était plutôt coopératif, elle se leva et lui servit à nouveau une bière bien-mousseuse comme la précédente.

" Je suis Marie, et je suis l'aubergiste de cette endroit. C'est tout de même étonnant que vous ne me connaissiez pas ! "

Marie écouta le récit du nain, qui était - à ne pas en douter - un aventurier. Comme elle le savait depuis le début ; il n'avait effectivement pas d'or.

" Ainsi vous n'avez pas d'or... Vous ne pourrez pas me payer. "

Elle prit un air embêté, elle était très bonne comédienne. Elle tapota de ses doigts fins sur la table...

" C'est embêtant cela ! Oui, oui, très embêtant ! "

Elle regardait la table avec une mine très embêtée, puis elle leva les yeux en le regardant avec un air radieux :

" J'ai peut-être une solution... pour vous ! Enfin, avez-vous réellement l'intention de payer votre dette ? "



Olnayd but la bière d'un trait cette fois, il sourit lorsque l'aubergiste lui dit son nom

"Non, désolé, jamais entendu parlé, mais je ne suis pas d'ici vous savez..."

Le nain ne semblait pas inquiet quant au payement de ses bières, il les avait déjà bues...Olnayd observa Marie qui faisait semblant de réfléchir à un moyen de lui faire payer ses bières, il n'était pas inquiets, il savait d'expérience que quand l'aubergiste se mettait à réfléchir, il n'aurait sans doute pas à débourser d'argent... enfin... pas tout de suite... Lorsque l'aubergiste leva les yeux, le nain fut un peu surpris par son sourire. Il réfléchi quelques instants en sa grattant la barbe puis releva le tête et sourit

"ça dépend, j'aurais besoin de débourser de l'or ou pas?"



Marie secoua la tête en rigolant franchement cette fois. Elle montra d'un grand geste du bras son auberge.

" Enfin ! Regardez mon auberge, regardez comme elle est spacieuse, pleine de clients et bien décorée ! Je ne manque pas de pièces d'or, rassurez-vous ! "

Elle fit semblant de chercher pendant un certain temps, tout en regardant autour d'elle.

* S'il pouvait arrêter ce stupide Ilouk... *

Elle s'éclaircit la voix et prit un air des plus innocents :

" Voyez-vous je n'ai pas l'habitude de ces procédés mais j'ai l'habitude de faire ardoise à certaines personnes... Mais un homme ne m'a toujours pas réglée... il s'appelle Ilouk, et en ce moment il doit être dans une taverne. J'aimerais que vous lui demandiez de vous régler sa dette que vous m'amènerez ensuite, cela en va de votre honneur. Un total de 4869 pièces d'or et 4 pièces d'argent. "

Elle attendit qu'il se prononce sur le marché qu'elle lui proposait.



Le nain eût un grand sourire à la première phrase de l'aubergiste, il s'en doutait, mais ça fait toujours plaisir à entendre. Il écouta attentivement et eût un grand sourire quand elle lui proposa d'aller chercher Ilouk, pas qu'il tenait tant que ça à rembourser sa dette, mais il sentait qu'il allait devoir brutaliser le gaillard, idée qui nel ui déplaisa pas, loin de là même.

"Mais fallait le dire tout d'suite! J'vais le ramener moi vot' mauvais payeur... Mais, hé! Dites, ce gar là, pour mettre 4869 pièces d'or et 4 pièces d'argent dans une auberge, y f'rait pas genre 2 siestes et 8 repas? Haaaa! J'y suis, c'est un hobbit n'est ce pas? Sûr qu'eux, y doivent en prendre pour cher dans les auberges! Bon, j'accepte!"

Il sentait que sa manière typiquement nanesque d'en rajouter allait étonner la tavernière, lui qui s'était initialement montré si peu bavard...
Il n'en fit cependant rien paraître et attendit le réaction de Marie



Cette fois-ci Marie ne put s'empêcher d'éclater de rire. La manière dont parlait ce nain était hilarante, mais s'il était drôle il était aussi très perspicace car Ilouk était bien hobbit, certainement le nain devait être un habitué des tavernes. Marie tenta de camoufler son rire tout en s'excusant :

" Désolée, c'est la joie qui me donne envie de rire, savoir qu'il sera pris, enfin ! "

Elle le regarda et se demanda pourquoi, il attendait encore pour partir :

* M'enfin, qu'attend-t'il ce nain ? Bon, s'il faut le lancer, je vais l'aider ! *

Elle lui déclara d'une voix claire, tentant d'omettre aucuns détails concernant Ilouk :

" Avec votre pauvr'dague vous réussirez à faire peur à Ilouk, car il n'est pas courageux du tout, c'est un hobbit avant tout. Ne l'écoutez jamais c'est un menteur-né, il ne faut pas le lâcher d'une semelle sinon il se volatilisera. Peut-être est-il en train de boire chez Bali, c'est une auberge à Nathia. Bonne route ! "

Elle se leva et alla retourner à son compte, derrière le comptoir.

* Si ça ce n'est pas une façon de lui dire d'y aller, je me pends ! *



Olnayd écouta attentivement, il salua l'aubergiste au moment où celle ci se leva, vérifia que sa jambe de bois était correctement fixée et repoussa sa chaise, il se leva et marcha, en boitant un peu toutefois, vers la porte, regardant ça et là les personnes attablées, il arborait un petit sourire satisfait, faire rire les autres n'était pas une mauvaise chose, ça diminuait la méfiance des gens, et c'était un atout précieux que de savoir mettre ses victimes en "confiance" quand on est pas un trés bon voleur à la tir, sur ce, le nain poussa la porte sans grande difficulté en ruminant le nom de l'auberge où il devait se rendre pour ne pas l'oublier

*Ilouk, Chez Bali, à Nathia... Heu... C'est où exactement Nathia? Tant pis... Illuk, noooon! Ilouk Chez Bali, oui ptet' Barry... Rhaaa jsais plus, j'm'occuperais de tous ces détails sur place!*

Il sortir et s'éloigna dans les rues d'Almée.



Amandil rentra à petits pas délicats dans l'auberge. Elle était moulue et l'histoire des sources thermales l'avait profondèment contrarié; Vraiment elle espérait que Manette arriverait très vite car elle ne supporterait plus longtemps d'être sans argent et sans personne après qui ronchonner. Elle scruta la salle en plissant ses yeux et parvint à trouver une table libre. Elle s'y écroula et voulut se livrer à son passe temps favori qui était de détailler tous les défauts des gens présents. Elle porta machinalement la main à sa poche afin de vérifier dans le miroir qu'elle était toujours aussi belle puis se souvint qu'elle avait oublié celui ci à Lobélia. Elle soupira donc d'un air contrit, ramena ses cheveux en arrière et reporta son attention sur la porte d'entrée, se demandant si quelqun se déciderait à l'aborder.

*Cette Manette me fait attendre et je déteste ça!*

L'elfe était très impatiente, si bien qu'au bout de quelques minutes d'attente elle se décida à lancer à la cantonade:

"Quelqu'un pourrait me renseigner sur l'endroit ou se trouve ma cousine Manette ? "



Marie s'approcha de la cliente qui venait d'arriver, et pour tout dire elle n'était guère à son goût, encore une de ses femmes riches, prétentieuses et narcissiques ! Voyant qu'elle ne commandait toujours pas Marie attendait, non-contente de faire comprendre à l'elfe que si elle ne demandait rien, elle n'aurait rien. Finalement la demande de cette jeune personne pédante se fit, dépourvue de délicatesse, une annonce lancée dans le vide. Marie se trouva vraiment trop cruelle et lui répondit en cachant tout de même l'antipathie qu'elle avait pour elle :

" Ma foi' Manette, j'n'l'ai jamais vu dans mon auberge, et pourtant y en a du monde dans mon auberge ! "

Elle jeta un coup d'oeil à la ronde, elle aperçu Yris qui patientait toujours que son client daigne choisir. Elle glissa une explication à sa cliente et interpella gaiement Yris :

" Attendez deux secondes, ma demoiselle, à quoi ressemble-t'elle ? Est-t'elle de votre ... hum, genre ?
Yris ! Viens ici s'il te plaît... Cette jeune... enfin, madame cherche une personne du nom de Manette ! L'as-tu déjà rencontrée ? "

Son regard changeait en passant d'Yris, sa nouvelle protégée à Amandil, cette dame trop sûre d'elle.
Marie était d'humeur légère, l'activité de sa taverne allait de bon train et cet infâme Ilouk allait être puni.



Golrik buvait tranquillement une choppe de bière en observant les allés et venus des habitués de la Taverne. Il aperçut alors une jeune femme joliement vêtue, puis un détail l'intrigua : elle avait une dague.

* Etrange * songea-t'il. * pour une femme de haut rang, d'ailleurs que fait-elle dans une taverne ? *

Il écouta sa conversation avec Marie, songeur, il attendait avec impatience l'intervention d'Yris, cette magnifique serveuse arrivée sous peu dans la Taverne. Il aurait voulu aider cette jeune fille pour profiter de sa compagnie. En temps voulu, il irait lui parler si l'occasion se présentait.

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Yris était intimidée et troublée par la beauté et l'assurance de cette jeune femme. Elle qui venait d'arriver dans l'aueberge, elle ne ne savait pas que cette vie serait si agitée. Yris essayait de se souvenir d'une jeune fille du nom de Manette , mais ne se rappelait plus.

° intimidée °

" Madame je ne crois pas avoir entendue parler de Manette dans cette auberge, du moins si je me souviens ..... "

Yris detourna le regard de la jeune femme et vit ce garçon à l'autre table au fond de l'auberge, elle n'arrivait pas a détacher son regard de cet homme à l'aspect viril.

* Qu'est-ce qu'il est charmant, il semble être si gentil. Je tombe si facilement amoureuse que les hommes me croient naïves, il faut que j'arrête. *

Yris revint à la raison et s'impatienta que sa patronne puisse l'inviter à disposer

"Bon, je vais aller servir d'autres clients, ils risquent de se plaindre sinon , passer une bonne journée madame ! "

Yris parti de bon pied, elle alla retrouver Rubis : elle voulait lui prouver qu'elle se débrouillait bien dans l'auberge mais n'était pas sûre, si Marie serait contente de son travail. Elle voulait demander conseil à Rubis.

" Rubis, comment vas tu ? "

Rubi était contente de voir qu'Yris était tout de même revenue la voir, malgré le travail qui l'attendait dans l'auberge. Lorsqu'Yris entra, elle fit mine d'être occupée pour ne pas avoir l'air d'attendre sa venue. Elle feignit même la surprise :

" Ah, t'es là toi ! "

Elle la regarda et se décida à répondre à sa question :

" Mouais, j'ai un peu soif quand même. Descendons dans la cuisine pour boire quelque chose ! "

Elle se leva et ajouta :

" Ah et pour la fête, je pense qu'elle sera reportée, les clients de la taverne ne sont pas dans l'ambiance. Mais nous pourront aller danser une autre soir, comme ça tu auras le temps d'apprendre. T'éviteras d'être ridicule ! "

Elle rit, tout en descendant les marches d'un escalier étroit pour discrètement se faufiler dans la cuisine. Elle sortit une bouteille en verre, sortit une grappe de raisin, elle détacha chaque grain, un à un et méthodiquement. Elle les mit dans un seau en bois et les pressa jusqu'à obtenir un jus, dont elle retira les peaux qui flottaient. Elle versa alors le jus dans la bouteille qu'elle avait sortie.

" Allez, viens, dans ma chambre ! J'ai des verres on boira là-bas ! "

Elle remonta quatre à quatre l'escalier, la bouteille à la main, et s'installa dans un fauteuil. Elle sortit deux verres et servit Yris avant de se servir elle-même.

" A ta santé ! " dit-elle en la regardant dans les yeux.

Yris était surprise par l'invitation de Rubi : elle croyait que cette dernière allait la snober et lui faire des remarques déplaisantes.
Elle hésita à lui demander des conseils sur son travail : elle ne voulais pas faire mauvaise impression aupès de son entourage. Yris était fatiquée : elle s'assit et pris le verre de jus de raisin que lui tendait Rubis

* J'espère avoir réussi cette première journnée ! *

° Angoissée + nerveuse °

" Rubis je voulais te demander si cette première journée passée dans l'auberge c'était bien déroulée, tu comprends je ne voudrai pas échouer la premier jour et puis tu es là depuis longtemps....."

Yris ce sentait soulagée d' avoir enfin posée sa question qui l'a tourmentée depuis plusieurs minutes, tout ce qu'elle attendait c'était de finir sa journée et d'avoir sa paye si ell pouvait

* Faites que cette journée finisse bientôt, je suis si fatiguée ! *

Rubi la regarda et elle sourit ; Yris avait tant travailler et elle restait anxieuse. Finalement, elle devait beaucoup plaire à Marie, vu le zèle qu'elle mettait au travail. Rubi hésitait entre la réconforter ou se moquer d'elle, connaissant le caractère espiègle d'Yris elle préféra se moquer d'elle.

" Hum, tous mes voeux sont comblés. Tu seras très prochainement renvoyée, c'est certain. Comme ça, je n'aurais personne qui me suivrait comme un petit chien haletant. "

Elle rit, amusée, bien qu'elle pensait tout le contraire de ce qu'elle venait de dire à Yris.

* Je me sens tellement moins seule, avec quelqu'un à mes côtés. *

Des centaines de pensées passaient par la tête de Rubi lorsqu'Yris était là. Elle avait tellement de choses à lui dire, qu'elle n'osait exprimer. Finalement ses pensées s'échappaient par bribes, ainsi Yris partageait un peu de ses pensées.

" Ce serait bien qu'on aille passer un peu de temps en ville ensemble. Qu'en penses-tu ? On pourrait marcher un peu jusqu'à Nathia et visiter des boutiques, là-bas se trouve le magasin d'Ophéline Dorée, c'est une couturière très connue. Il suffirait que nous demandions à Marie, nos salaires. Bien sûr on ne pourrait pas s'acheter des vêtements Ophéline Dorée, c'est bien trop cher, mais il y a tant de choses à acheter. "

Elle se tut, consciente d'avoir beaucoup parlé. Ce n'était guère dans ses habitudes, et ce n'était pas plus mal que ses habitudes commencent à changer !

Yris était surprise par la réction de Rubis ; elle n'aimait pas du tout l'ironie de celle -ci, elle ne se contenterai pas d'une simple réponse venant d'une jeune fille mesquine

" Ca me ferais beaucoup plaisir d'aller avec toi dans cette boutique de je ne sais plus qui, mais pour ta gouverne, je ne crois pas un mot de ce que tu viens de dire, tu es plutôt étrange : tu veux à chaque fois me décourager mais juste après tu essaye d'être gentille avec moi qu'est-qui se passe ? "

* Cette fille est incroyable, je suis sur qu'elle est jalouse de moi car je suis nouvelle et que Marie me considère plus qu'elle pour l'instant, mais au fond elle ne veut pas me faire du mal . *

° Heureuse + contariée °

Yris se leva de sa chaise

" Bon, on y va ? Il faut qu'on aille voir Marie pour notre paye ... "

Elle était pressée de découvrir cette boutique : Yris n'avait jamais connue le luxe et était très exitait par ce qu'il l'attendait...

° Exitée °

Rubi regarda Yris, légèrement étonnée, elle hésitait. Elle finit par prendre un choix contraire à ses choix habituels :

" T'inquiète pas, je rigole ! Je t'aime bien, tu sais. J'ai juste l'humour un peu dur. "

* Elle doit s'imaginer que je ne l'aime pas. Tant pis, je ne vois pas quoi faire d'autre que de s'excuser. *

Rubi l'arrêta lorsqu'elle décida d'aller voir Marie.

" En plein milieu de l'auberge, tu veux qu'on lui demande nos payes ? On risquerait de se faire attaquer par des bandits à notre sortie de l'auberge ! J'ai une meilleure idée ! "

Rubi posa ses genoux à terre, et souleva le tapis de sa chambre, dévoilant ainsi la brèche qui lui permettait d'observer la salle. Elle invita gentillement Yris à la suivre.

" Tu vois, elle est en train de parler à un client, attendons. "

Rubi se sentait bizarre, la confusion qui régnait la rendait malade, elle si forte. Elle aurait voulu pleurer dans les bras d'Yris, lui raconter ce qui n'allait pas, se laisser aller.

* Calme-toi, arrête-toi, tu vas pas commencer. Sois forte ! *

Elle rompu le silence :

" Ah elle monte. Allons à l'escalier. "

Elle se leva, et jeta un regard à Yris avant de s'avancer dans le couloir. Elle attendit qu'Yris passe pour refermer la porte de sa chambre. Elles croisèrent alors Marie.

Yris sortit de la chambre et ferma la porte. En voyant Marie, elle se rappela de lui demander le bilan de cette journée et sa paye biensûr. Elle lanca un regard à Rubis pour savoir si c'était le moment de demander l'argent.

" Madame, je voulais savoir si je m'était bien débrouillée aujourd'hui, vous savez c'est difficile de travaille dans un lieu public pour la première fois. "

* J'espère qu'elle est satifaite de mon travail ! *

° Angoissée °

Yris voyait l'exaspération de Rubis mais s'en moquait, elle voulait évoluer dans ce qu'elle faisait et ne vouait pas se faire marcher sur les pieds, elle attendait la réponse de Marie avec impatience.

Naruk avait assez faim, il fut donc content de la propositon de la serveuse et lui répondit :

" Oui, je crois que tous le menu est assez alléchant, je vous saurais gréé de me l'amener rapidement, j'ai une faim de loup. Bien sûr je suis un moine mais les moine sont comme tous les hommes, ils doivent se nourrir et si vous pouviez m'amener une grande carafe d'eau ce serait gentil."

Après lui avoir fait ce petit discours il alla s'assoir. Il était toujours étonné de la réaction des gens quand il voyait un moine cela le navrait plus que tout mais le monde était ainsi organisé.

Aprés avoir été nourri, il se leva et alla vers le bar ou il paya marie 20 po et laissa un pourboire de 5 po pour Yris.

Marie sourit à la vue de ses deux employées. Elle écouta Yris avec attention.

" Ah, la recette du jour est excellente. Comme tous les jours d'ailleurs. "

Elle sortit une bourse, donc elle extirpa quelques pièces. Elle en tendit une partie à Yris, et une autre à Rubi.

" Alors pour Rubi voici 200 pièces d'or et pour toi Yris 150 pièces d'or. J'imagine que vous voulez sortir ? N'hésitez pas. Je m'occupe de la taverne pendant ce temps. "



Elle redescendit pour surveiller la salle d'un oeil aguerri.



Rubi entendit des pleurs d'un enfant et sans explications, elle courut dans sa chambre. Les pleurs cessèrent et Rubi revint rapidement rouge et gênée. Elle baissa les yeux.

" Ne dis rien s'il te plaît. "

Elle attendit qu'Yris la suive, elle ouvrit une porte qui se trouvait dans sa chambre. Une chambre d'enfant était aménagée.

" Hum, j'héberge une petite fille, qui est à la rue. " tenta-t'elle d'expliquer.



L'enfant était toute petite. Elle était magnifique et avait de grands yeux tendres. Elle avait les joues un peu rouges d'avoir pleurer, elle serra Rubi dans ses bras. Rubi était rouge.

" Bisous, Maman. " la trahit-t'elle.

Rubi pâlit subitemment et regarda Yris effarée.

" Je suis désolée. Ne dis rien. Je t'en supplie ! " murmura-t'elle.

En observant la petite, on s'apercevait qu'elle était le portrait craché de sa mère, bien qu'elle n'eut pas la même couleur d'yeux et de cheveux. Elle avait hérité d'une beauté époustouflante, et ses yeux scintillaient étrangement. Elle bafouilla gentillement le sourire aux lèvres :

" Je m'appelle Perle. "

Rubi ne disait plus un mot, pâle comme la mort, persuadée d'être perdue.

Yris était surprise par ce qu'elle voyait, elle s'assit sur une chaise le temps de se remettre de ses émotions. Yris comprenait pourquoi Rubis était si étrange à certains moments. Elle était très émus par cette révélation, cette petite fille resemblait trait pour trait à sa mère ;elle était belle : c'était la seule caractéristique de cet enfant. Yris se demndait où était donc le père. Peut -être une aventure d'un soir.

° Surprise °

* Pauvre Rubis et moi qui croyait que c'était une fille sans problèmes.*

" Rubis, pourquoi tu ne me l'a pas dit plus tôt? Je t'aurais aidée...."

* Je comprends enfin que la plupart de ces habitants ont tous des problèmes et que je suis pas la seule à souffrir. *

Yris regarda la petite fille et sa mère c'était la première fois qu'elle voyait Rubis nostalgique et attentionnée.

" Bon il faut que j'aille voir Marie et le moine, je vous rejoins dans quelques instants. "

Yris se leva de sa chaise, pris soin de fermer la porte derrière elle pour que personne ne découvre la petite fille, elle était toujours boulversée par la révélation de Rubis. Elle arriva a la table du moine pris les 5 po en pourboir, Marie lui donna 150 po pour sa journée. Elle était satifaite. Yris retourna voir Rubis et sa fille, elle voulait avoir certaines explication, elle monta l'escalier et frappa discrètement à la porte. La porte s'ouvrit : Yris rentra et s'assit sur une chaise, elle vit la petite fille du nom Perle, elle voulait savoir un tas de chose et se servi un verre de jus de raisin : elle avait très soif.

" Rubis, si ce n'est pas indiscret, où est donc le père ? "

° Boulversée °

Rubi tenait sa fille sur ses genoux, elle la tenait tendrement. Elle la souleva dans ses bras maternels et la déposa dans sa chambre, ouvrit une caisse dont elle sortit des jouets qu'elle donna à Perle avant de fermer la porte pour s'expliquer avec Yris.

" C'était il y a trois ans, puis que Perle a maintenant deux ans. J'étais très amoureuse d'un homme s'était le chef d'une troupe de brigand. Tu dois certainement le connaître de nom "Idichy Takuda". Je ne me suis pas faite violée, parce que j'ai du caractère tu sais. Beaucoup d'hommes ont tenté leur chance avec moi, je leur disais non, bien sûr. Mais lui, je l'aimais, je croyais en nous. Puis quatre mois après notre rencontre, donc il y a trois ans, je l'ai quitté, peu après je me suis rendu compte que j'étais enceinte de Perle. J'avais quitté Idichy qui était trop violent avec moi par moment, mais il était toujours amoureux de moi. Il m'a poursuivi, mais Marie m'a hébergée, m'a cachée, je savais danser, j'ai donc travaillé pour elle. Seulement je n'ai jamais osé lui dire que j'étais enceinte de lui. Je cache Perle depuis deux longues années, je sors par la porte de derrière avec elle et je la promène. Je l'aime tellement, Yris ! Je ne pourrais pas m'en séparer ou l'abandonner, elle compte trop pour moi, que son père soit une telle pourriture, je préfère lui cacher. Tu es la seule à savoir qu'elle est ma fille, pour les gens du quartier, c'est une enfant que j'ai recueillie dans la rue. Excuse-moi... "

Rubi se sentait soulagée d'avoir enfin tout raconter à quelqu'un. Elle s'en était tellement voulue pour tout. Mais elle aimait tant Perle.

* Que va-t'elle penser de moi ? *

Yris était émue par l'histoire de Rubis. Elle regarda Rubis, une larme coula sur la joue de la jeune femme, Yris l'a pris dans dans ses bras : d'un geste si spontanée qu'on aurait cru qu'elles se connaissaient depuis longtemps.

* Je me sens si mal d'avoir penser du mal d'elle, Rubis est si courageuse ! *

° Emue °

Yris se retira des bras de Rubis, et se leva. Elle ne voulait pas penser à cette histoire trop longtemps, elle voulait se confier elle aussi mais décida de se restreindre. Yris voulait sortir de cet endroit, aller dans un endroit tranquille où on pourrait se sentir heureux et oubliait ne serait-ce que 2 minutes nos soucis. Si elle était venue dans cette ville ce n'était pas pour revivre les souffrances qu'elle avait subi autrefois dans son enfance. Elle avait envie de renconter d'autres personnes, pour se changer les idées, elle en avait assez de toujours se sentir seul et malheureuse.

" Rubi tu ne voudrais pas qu'on sorte un peu, rencontrer de nouvelles personnes, je ne sais pas , on pourrai emmener ta fille avec nous...? "

* Ca lui fera du bien j'en suis sur ! *

° Nostalgique °

Rubi pleura sur l'épaule d'Yris, elle se sentait tellement mieux. Elle se demandait quel espèce de lien la liait à Yris pour qu'elle soit si différente en sa présence. Rubi ouvrit la porte de la chambrette pour laisser sortir Perle qui se jetta dans ses bras.



Perle s'écria en gazouillant :

" Maman ! "

Rubi serra sa fille dans ses bras, et lui demanda doucement :

" Mon bébé, fait attention à ne pas dire trop fort que je suis ta maman. Sauf devant cette dame, Yris. D'accord ?"

" Voui, maman. "

" Tu as raison Yris une sortie nous ferait du bien. Allez, Perle, on va faire une ballade avec Yris ! "

Maternellement, elle enfila à son enfant un petit manteau rouge - qui avait dû lui coûter très cher - et des chaussures du même rouge. Elle dépensait tous ces salaires pour Perle et ne le regrettait jamais. Elle enfila ensuite son propre manteau de couleur marron. Elle reboutonna de haut en bas le manteau de sa fillette, tira sur sa robe pour qu'elle ne soit pas froissée et lui fit un bisou sur le bout du nez.

" Voilà mon ange, et attention parce qu'il fait froid. T'es prête Yris ? "

En présence de Perle, Rubi souriait toujours, Yris et sa fille étaient ses uniques facteurs de joie.

* Alors, soyons discrète maintenant ! *

" Bon Yris, on sort pas la porte de derrière, il faut être très silencieuses d'accord ? Chuuuuuuuuut, Perle, hein ? "

Perle hocha la tête et tendit ses petits bras vers le cou de sa mère pour être portée. Rubi prit l'enfant sur sa hanche, ouvrit doucement la porte sans un bruit, vérifia le couloir et sortit prestement par la porte de derrière. S'inquiètant toujours qu'Yris la suive bien.

" Voilà ! "

Elle éclata de rire et serra d'avantage son bébé.

Yris était secouée par les évenements, elle suivait Rubis et Perle d'un pas pressé, Yris était presséé de sortir pour enifn découvrir la ville avec Rubis et sa fille. Elles sortirent toutes les trois par une grande porte. Perle tenait très fort la main de sa mère. Yris voulait aller dans la boutique dont lui avait parlée Rubis; elle voulait découvrir le luxe en compagnie de ses deux amies. Yris voulait paser une bonne journée et profiter un petit peu de sa paye, c'était la première fois qu'elle se sentait libre.

° Excitée °

" Rubis, tu ne voudrai pas qu'on aille dans la boutique dont tu m'avait parlé ? comme ça on pourra peut-être acheter des habits pour ta fille, si ne n'est pas trop cher biensûr. "

Yris était heureuse d'avoir connue Rubis et maintenant sa fille et voulait poursuivre cette aventure aux cotés de Rubi et de Perle, mais elle se doutait qu'un jour Marie et d'autres personnes de l'auberge ne découvrent le secret. Pour l'instant Yris voulait vivre les moment présents au jour le jour et tourner la page de son passé assez boulversant ....

* J'espère qu'on gardera cette amitié jusqu'au bout de cette aventure ! *

° Heureuse °

( Suite à Topaze (baronnies) chez Ophéline Dorée )

Manette n’avait pas bu depuis quelques jours, elle avait froid, faim et voyait que ses compagnons avaient besoin de repos. Elle décida donc d’aller dans une auberge où elle pourra se reposer. Manette regarda autour d’elle ; il y avait une auberge tout près, Manette allait jusqu’à l’entrée de l’auberge, elle ouvrit la porte et retira ses chaussures : Manette était toujours en tenue de bal et n’arrivait pas à marcher avec ses chaussures de soirée :

° Soupir °

*P’tain comment y en a qui font pour marcher ou danser avec ces chaussures.*

Manette sourit à l’aubergiste et avança jusqu’au fond de la salle où il restait de la place pour que Manette et ses compagnons puissent s’assoir. Manette s’assit juste derrière Amandil qui essayait de ce contempler dans une petite cuillère en argent. Puis Manette attendit que l’on vienne prendre sa commande.

Marie s'approcha d'une naine, cette naine était fort étrange, car elle était plutôt grande et élancé, bien qu'elle gardait une physonomie naine. Elle devait être issue d'un mariage nain mêlé à une autre race... Cette jeune femme avait l'air sympathique et agréable, elle semblait traiter ses compagnons avec gentillesse. Une elfe entra dans l'auberge, elle dût prendre la taverne pour une taverne irrespectueuse et sordide, car elle commanda comme à un larbin, sans égards pour Marie. Celle ci se sentit monter la moutarde au nez... Bien que les deux harpies l'effrayaient, Marie se tînt devant la naine en lui demandant de sa voix agréable :

" Me permettez-vous d'aller renvoyer ces personnes indésirables, avant que je puisse prendre votre commande, honnorable personne ? "

Ceci étant dit, elle se positionna en face de l'elfe et lui dit d'un air menacant :

" Mademoiselle, je suis une aubergiste respectable. Et je vous prie de sortir immédiatement. Vous n'êtes pas chez vous, ou encore dans une taverne mal-famée. Dans mon auberge, se tiennent des gens distingués et honnêtes, ils savent eux, que je suis une honnête commercante et qu'on me parle correctement. Maintenant, je vous prie de m'obéir, ou je devrais recourrir à un vocabulaire d'un registre plus vulgaire et à des moyens beaucoup moins doux. "

Marie la regardait, les traits gonflés par la colère.

Fïdà venait à peine de s'asseoir dans cette magnifique et somptueuse auberge que l'aubergiste vient la menacer et lui vociférer des paroles irrespectueuses la figure de celle ci était défigurer par une expression de colère. Fïdà fut très confuse à ce moment entre une aubergiste menaçante et une naine en robe de bal elle décida de régler une histoire a la foi. Pour ne pas trop attirer l'attention. Fïdà décida de s'expliquer :

" Dame Marie, je ne vous ais point prise pour une aubergiste quelconque, je suis horriblement confuse, je suis fatigué et je viens de faire des retrouvailles qui m'ont bouleversée et donc je vous pris de m'excuser pour ce regrettable incident, qui ne mes point volontaire. "

* Je suis en train de mentir ! Mais non c'est la pure vérité après tout j'ai bien retrouvé Patchi ma sœur aînée *

° Confusion totale + bouleversement + désolation °

" Je suis prête à faire, pour votre pardon. "

* J'espère qu'elle me croira. Mais qu'est-ce que je dis ?! Pourquoi elle ne me croirait pas, c'est la vérité ! Je ne veux pas m'attirer de grave ennuis ! *

Fïdà regarda Marie avec un air triste pour lui montrer comme elle était confuse. Puis Fïdà ne put se retennir elle s'affala dans les bras de l'aubergiste et pleura toutes les larmes de son corps. Elle lui raconta son histoire :

"Je viens de retrouver m'a sœur aînée que je croyais morte et je m'aperçois avec tristesse qu'elle a été martyrisée et torturée, car je n'étais pas là pour la défendre sniff, s'il lui on coupé la langue c'était ma faute, sniff. Madame ne partez pas s'il vous plait je suis si malheureuse."

Amandil se desintéressa de la cuillère dans laquelle se reflétait son magnifique visage pour observer l'échaufourré qui opposait l'aubergiste et sa cliente, une elfe. Amandil n'aimait pas beaucoup l'aubergiste mais maintenant qu'elle s'attaquait à une elfe, une femme de sa race, elle la détestait. ell allait prendre part dans la dispute c'est alors qu'elle aperçut derrière les deux femmes une jeune fille qui ressemblait commme deux gouttes d'eau à sa tante. Elle resta un moment estomaqué et puis se reprit; qu'avait elle donc à se sentir timide face à une stupide naine qui plus est sa cousine. Alors qu'elle se levait pour rejoindre la table de Manette, elle aperçut aux côtés de celle ci des bêtes étranges a l'air méchant mais après tout elle n'allait pas gacher leurs retrouvailles. Elle marcha avec grâce et légèreté comme on lui avait appris à faire et finit par s'arrêter à mi chemin car elle se sentait inquiètete se demandait si les compagnons de la naine était pacifiste.

*Oh mon dieu, j'espère que ces choses qui lui servent d'animal de compagnie ne vont paas déchirer ma robe sinon je lui fais repayer au prix qu'elle m'a couté.*

Amandil n'eut finalement pas le courage de passer devant les harpies si bien qu'elle s'écria en n'espèrant que sa cousine ne la croit pas folle:

"Manette????"

Manette trouvait cette auberge trés acueillante et sa serveuse sympatique malgré la clientelle. Manette commença à choisir des biéres pour elle et ses compagnons. Quant elle fut tout d'un coup interrompue par un horrible cri aïgu et perçant qui l'appelait. Manette se retourna alors vers la table d'où provenait le cri et vit une espéce d'elfe prétentieuse. Son visage rappelait à Manette quelque chose de familier mais elle ne savait plus quoi.

* Qui est cette elfe ? Elle me rapelle vaguement quelque chose. Et si j'aller la voir ! *

Manette se leva de la chaise où elle était assise et fit signe à ses compagnons de rester là. Elle se dirigea alors vers la table où était installée l'elfe. La regarda de tous les côtés et attendit une réaction de la PEB (prétentieuse elf bourgoise) qui était installée là, les jambes croisées sous la table entrain de se recoiffer avec attention comme si elle n'avait jamais appeler personne. Manette la reregarda et lui dit gentiment :

" Arrête de te recoiffer tes cheveux vont tombés si tu continues. "

* Ca m'énerve de la voir se recoiffer en plus, je lui ai dit gentiment avec une phrase qui rime ! *

° Fierté °

Manette regarda Amandil très bizarrement et lui demanda :

" Comment tu fais pour avoir une voix aussi aïgu avec un corps aussi grand ma pauvre tu est née comme ca et tu n'y peux rien ?? Mais fais un effort PEB tout à l'heure tu m'as fait mal aux timpans c'était horrible ! "